Depuis que j’écris des discours et Dieu sait si j’en ai fait
Et qu’importent mes larmes qui coulent sur le clavier,
Je crois que celui-là sera le plus difficile à écrire
Même si je n’arriverai jamais à le lire.
Tellement de bons souvenirs, de sourires, de joie
Passent et repassent dans ma tête quand je pense à toi.
Tu resteras notre grande sœur à tous, nous les cousins,
Comme une maman poule avec tous ses poussins.
Et oui même un hommage le plus triste soit- il
Ne m’empêchera pas de faire des rimes inutiles.
Comment te dire qu’on t’aime même là où tu es.
On est tous réunis pour ta mémoire saluer.
Dominique en m’accueillant m’a dit sans tristesse
Qu’une fois de plus, tu nous a tous pris de vitesse ;
Et que même s’il est, et sera, toujours en retard,
Il sera toujours à l’heure pour célébrer ta mémoire.
J’aurais pu chercher des jeux de mots drôles,
Raconter un peu ta vie et faire le porte-parole
De tous les cousins, de tous ceux qui t’aiment,
Qui n’ont pu venir à Valezan en passant par Aime
Mais les mots me manquent ; le paysage est là
Pour nous rappeler que nous tous ici-bas
Nous sommes peu de choses face à ces montagnes
Tu les as gravies une à une. Désormais, elles t’accompagnent.
C’est au milieu du plus beau décor qu’on puisse espérer
Qu’il est l’heure de te laisser et bien te reposer
De cette vie que tu as croquée et même dévorée.
Alors, oui, repose toi, tu l’as largement mérité.
Et si nous devons retenir qu’un seul mot de toi,
Au nom des cousins et d’une seule voix,
Qui conclura ce discours du plus bel hommage
Ce sera évidemment « partage ».

premier au revoir brigitte
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