stephane de groodt

Vous le savez ou vous ne le savez probablement pas. Stéphane de Groodt chroniquait de façon tout à fait particulière sur Canal Plus dans le Supplément. Je me suis inspiré de son style pour lui rendre hommage.


J’ai entendu dire qu’un belge croquait des chroniques cocasses sur Canal, un bon, bon belge, une sucrerie, une babelutte, humour de flamand un peu rosse. Un de ceux, dont il a le sens de la formule que vous avez su piloter avec précision le lascar de la Procar. De la Renault à la BMW, il n’y a qu’un Spa que vous avez franchi allègrement sans sortie, ni de bain, ni de piste et d’une conduite en tout point exemplaire. C’est en en Champion de l’auto que vous fîtes vos premières armes, c’est en champion de l’auto-dérision affutée que vous déridez les mots. Du casse-cou au cocasse en Somme. Humour Picard. Humour à mien. Avec Odile l’idylle, ils dealent et ne distillent avec style pas que les bons mots, puisqu’ à La Matinale vous avez ouvert les vannes. Eclectique de Groodt, il claque la Clark sur Inter et tient la dragée haute aux hôtes sans zozoter juste en truquant, en trafiquant de truculents mots. En Plus sur Canal sans sus et avec un petit Supplément d’âme vous damez le pion à la dame pas l’edam, humour haut landais du pays d’en bas, vous nous faites voyager en absurdie en compagnie de Maïtena qui rit, la vache ! Même si celui Kiri n’est pas forcément clown. Vous êtes bien Plus qu’un Canal de l’humour, vous croquez toujours avec tendresse les invités qui rient (cou), parfois de vos courts calembours qui courent sans détour ni retour, juste de l’humour. Mais je me gausse de Monsieur De Groodt avec mes petits jeux de mots si laids, qu’ils me rendent bien bête. Je m’incline donc devant votre talent et ne vais pas de ce pas lourd, faire un balourd, ni votre éloge, puisque bien d’autres sots s’y sont adonnés secs et même si peu de cela vous n’ait donné de sons si sots. J’aurais pu aussi essayer de me jouer de votre nom de Groodt, mais j’ai préféré garder le mythe. Sinon ça tombe à plat, non ? Ce fut donc avec un plaisir non dissimulé que je vous ai piqué des vers de votre plume et que je m’en suis inspiré pour expirer ces quelques mots qui ne vous feront certes pas ombrage, je ne suis qu’un simple fan de vous, Stéphane.